26.1.05

Linux, SCO, Microsoft et autres...


Quelques mois après que l'annonce d'OSRM ait fait trembler les utilisateurs finaux de Linux (institutionnels ou privés), un journaliste de eWeek.com, S. J. Vaughan-Nichols, affirme que les risques encourus à cause de l'utilisation d'Open Sources n'est pas supérieur à ceux encourus par l'utilisation de logiciels d'éditeurs.

Le problème étant que, dans ce cas, la notion d'Open Sources est inconnue des différentes législations. Mais la notion d'utilisateur final (consommateur), elle, est bien connue...

Constatant l'échec de ses procédures désespérées contre les utilisateurs institutionnels de Linux (comme Daimler-Chrysler), serait-il absurde de considérer que SCO organise un jour une grande chasse à l'utilisateur de Linux privé? La problématique ressemble étrangement à celle de l'échange de copies privées. Une personne morale détentrice de droits sur une oeuvre poursuit les utilisateurs finaux d'une (supposée) contrefaçon plutôt que de poursuivre les acteurs responsables de la divulgation.

Pour compliquer la situation, Microsoft a déclaré posséder 27 des 283 brevets que Linux méconnaîtrait.

Mais Linus Torvalds nous rassure en nous assurant que Linux sera encore sous GPL et qu'il attend avec impatience sa nouvelle version. Vive les juristes!

Avec tout cela, on oublierait presque que, si Linux est un vulgaire plagiat (selon SCO!), il n'en reste pas moins que c'est le système le plus fiable (merci à Libero Maesano). A copie, copie et demi!

"Cinq chercheurs de Stanford ont effectué une enquête sur une durée de 4 ans sur la fiabilité du code Linux 2.6 (5,7 millions de lignes). Le résultat publié est de 985 bugs (0.17 bugs par 1000 lignes de code), ce qui est un record absolu de fiabilité. Il faut savoir que sur les logiciels d'infrastructure de très bonnes qualité on considère qu'il y a environ 5 bugs sur 1000 lignes. D'autres organismes donnent, sur des logiciels "courants" des chiffres de 30/40 bugs. Les cinq ont créé depuis une boite de génie logiciel (Coverity) qui se propose entre autre de fournir des analyses régulières de la qualité et fiabilité de Linux. Ils considèrent, par ailleurs que le refactoring fréquent a été une des causes principales de ce résultat. Evidemment,, sur Windows XP (40 millions de lignes), la question se pose mais on ne voit pas de possibilité de commencement de réponse. Linus n'a pas fait ça tout seul, évidemment et par définition, mais c'est justement son attitude et sa posture, bien véhiculées par son interview, qui ont permis ce résultat."


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